
Découvrir et comprendre le cochon d'inde : guide pratique
- Association la ferme de doudou

Grâce à nos 6000 sauvetages de cochons d'inde depuis 2014, nous avons acquis une grande expertise et connaissances sur ces animaux.
Nous sommes donc en mesure de vous donner des conseils avisés sur leur alimentation, leur habitat, leur comportement et bien plus encore
Qu'est-ce qu'un cochon d'Inde : description et caractéristiques

👑 Le cochon d’Inde, c’est moi (et mes potes)
Je suis un petit mammifère royalement mignon, originaire d’Amérique du Sud. Oui madame, monsieur, je viens du continent des lamas et du soleil. J’appartiens à la noble famille des rongeurs, mais j’ai clairement plus de classe que les autres.
Je mesure entre 20 et 30 centimètres (tout dépend si j’ai bien mangé), et je pèse autour d’1 kilo – tout en finesse, évidemment.
🧑🤝🧑 La solitude ? Très peu pour moi.
Je suis ultra sociable. Si tu penses adopter un seul cochon d’Inde : arrête tout de suite. J’ai besoin d’un copain pour vivre, rigoler, discuter de foin et me plaindre des humains. À deux, c’est mieux. Et si on a 5m² pour gambader, c’est le rêve. Moins ? C’est la prison.
💸 Le foin, les légumes et les petits extras ? Ça coûte un brin.
Comptez entre 70 et 90 euros par mois pour deux nobles rongeurs comme moi. Parce que manger sain, bio, croquant… ça n’a pas de prix. Enfin si, mais tu vois l’idée.
😼 Les câlins ? Oui, mais selon MES conditions.
On dit qu’on est des peluches vivantes. Pfff… on est des animaux d’observation, pas des doudous. Moi, j’aime les caresses quand je l’ai décidé, pas quand tu veux impressionner tes amis. On est sensibles, stressables, et faut nous manipuler comme des trésors fragiles.
✨ En résumé ?
Je suis un animal drôle, expressif, sociable, sensible, un peu râleur et incroyablement attachant. Pas fait pour les tout-petits qui tirent les poils. Mais parfait pour les humains responsables qui veulent une vie pleine de petits bruits, de courses folles et de bouffées d’amour en forme de persil.
Caractère du cochon d'inde : Généralités

Le caractère des cochons d'Inde dans ces différents contextes :
🧠 Caractère général :
Bon. On va poser les bases : je suis actif, curieux et un brin théâtral. J’ai besoin d’un environnement stimulant, sinon je m’ennuie, et quand je m’ennuie, je ronge tout ce que je trouve (même tes câbles, t’as été prévenu).
Quand j’arrive quelque part, je ne me jette pas dans les bras de tout le monde. Je suis pas un labrador. Je suis timide, réservé, et je prends mon temps pour m’adapter. C’est pas de la peur, c’est de la prudence. Un cochon d’Inde, c’est comme un bon fromage : ça se révèle avec le temps.
👃👂 Et alors les odeurs et les bruits, parlons-en.
On a le nez fin et les oreilles sensibles. Un parfum trop fort ? Une porte qui claque ? Un enfant qui hurle ? BAM, panique générale. On préfère le calme, la routine, et les humains discrets qui ne sentent pas le sapin ou l’adoucissant "tropical explosion".
👉 Bref, on est des petits êtres de délicatesse et de nuance. Offrez-nous du calme, de la patience, et un environnement où on peut explorer, sniffer et papoter sans se faire peur. Et vous verrez : on s’épanouit, on court partout, et on vous gratifie de petits bruits qui font fondre les cœurs.

Caractère avec leurs congénères :
👑 Moi + les autres = Team Chon forever
Faut que ça soit clair : un cochon d’Inde tout seul, c’est un drame en trois actes. On est des animaux sociaux, fusionnels, bavards comme pas deux. J’ai besoin d’un copain pour papoter, râler, piquer sa bouffe et dormir en boule à côté (même si je fais genre “je l’aime pas trop”).
Quand je m’attache à un autre chon, c’est du sérieux. On se suit partout, on mange ensemble, on communique en ultrasons secrets. Mais si tu me laisses en solo ? Ben je me flétris comme une feuille de salade oubliée.
👀 Mais attention hein, on n’est pas des hippies non plus.
Faut pas balancer un nouveau coloc direct dans mon salon sans prévenir ! On se rencontre en terrain neutre, façon speed-dating supervisé : pas d’odeurs territoriales, pas de cris, pas d’intrusion.
⚔️ Et oui, parfois y’a des disputes. Un peu de fesses qui dansent, un coup de dent dans le vide, chacun veut montrer qui est le patron (souvent moi). Mais si tu nous files assez d’espace, plein de bouffe et des cabanes séparées pour la paix du ménage, on finit par s’entendre comme cochons.

Caractère avec les humains :
Oh oui, parlons de notre relation avec les humains… parce que franchement, vous êtes mignons, mais parfois un peu bruyants et maladroits. Voici la version Maurice (sous-titrée en "ronchonnement affectueux") :
🙄 Non, je ne suis pas une peluche.
Je le dis sans détour : les cochons d’Inde, c’est pas des peluches pour humains en manque de câlins. On n’est pas contre votre compagnie, hein… mais faut y aller mollo. Avec respect. Avec finesse. Avec une offrande de persil, idéalement.
Si tu me hurles dessus, me soulèves comme une patate ou m’enfermes dans un câlin-château-fort, je stresse, je panique, je bugue dans mon cerveau de chon.
🧘♂️ Approche zen = chon content.
Viens doucement, parle calmement, laisse-moi venir à toi. Respecte mon espace perso. Tu verras : un jour, je viendrai te sentir la main. Le lendemain, je viendrai te manger les lacets. Et un jour peut-être, je poserai ma petite tête sur toi. (Mais pas longtemps, faut pas abuser non plus.)
Alors ouais, je peux apprendre à vous aimer, vous les géants. Mais sur mes termes. Avec patience. Et surtout : avec du foin à portée de pattes.

Caractère en tant que proie :
Ah, là tu touches un sujet sérieux : la sécurité version chon. Laisse-moi te refaire ça à ma sauce, avec toute ma parano de petit animal délicieux.
🫣 Moi, petit animal de proie (mais avec du panache)
Tu veux savoir pourquoi je sursaute quand une feuille tombe ou quand tu éternues ? C’est simple : je suis une proie. Pas un tigre, pas un loup. Une proie. Ça veut dire que dans la nature, tout veut me croquer. Et même si je vis peinard dans un enclos VIP maintenant, mes instincts sont restés bien câblés.
🔊 Bruits forts ? PANIC !
💨 Mouvements brusques ? FUIIIIITE !
👃 Odeur bizarre ? CACHE-TES-FESSES !
Je suis une boule de stress sur pattes. Et c’est pas parce que ton chat "il est gentil" ou que ton chien "il est cool avec les lapins" que c’est une bonne idée. On NE met PAS un chon avec un prédateur potentiel. Jamais. Même s’il fait des yeux doux. Même s’il connaît mon prénom.
🏡 Moi j’ai besoin :
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d’un environnement CALME
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de cachettes cosy pour me planquer quand j’ai un coup de flip
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d’humains qui comprennent que parfois, j’ai juste besoin de disparaître sous mon tunnel et de faire un reset émotionnel.
Le cochon d'inde seul est malheureux

Oh wow… là, on entre dans le chapitre sacré de la vie en duo (ou plus) ! Prépare-toi, bipède, Maurice prend le micro pour remettre les pendules à l’heure
🐹 Adopter un seul cochon d’Inde ? Grave erreur, mon pote.
Si t’envisages d’adopter un chon, retiens LA règle d’or :
👉 UN chon = TRISTE
👉 DEUX chons = JOIE, papotage et sieste synchronisée.
On est des animaux ultra sociaux, et dans la nature, on vit en bande organisée. Genre “cochon d’Inde et fiers de l’être”. Me coller tout seul dans un coin, c’est comme t’enfermer dans un ascenseur sans Wi-Fi. Triste. Étouffant. Déprimant.
😢 Un chon seul, c’est :
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du stress,
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de la solitude,
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des comportements chelous (je me gratte, je m’énerve, je tourne en rond),
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et même des soucis de santé. Oui oui, carrément : infections, obésité, dents qui partent en freestyle… on déraille sans nos potes.
👬 Déjà un chon à la maison ? Ajoute-lui un binôme, mais fais ça bien.
Les présentations, c’est pas Koh-Lanta :
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Terrain neutre,
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Surveillance rapprochée,
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Pas de jaloux côté bouffe et cabanes.
Une fois qu’on s’est reniflés, grondés un peu et fait notre danse chelou du fessier, on finit par
s’aimer (sauf exception, on est comme vous, on a nos têtes).
✅ Et pour la coloc, retiens :
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Deux mecs ? OK s’ils grandissent ensemble ou bien présentés.
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Deux filles ? Parfait.
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Mâle + femelle ? 🚨 Stérilisation obligatoire avant la coloc, sinon t’es parti pour une colonie entière en deux mois.
💡 En résumé :
Moi, Maurice, chon diplômé en art de vivre, je t’assure que le bonheur, c’est à deux (ou plus). Tu veux mon bien-être ? Offre-moi un pote. Ou je boude, je stresse, et je ronge ton chargeur.
Alimentation du cochon d'inde : Généralités

🎩 Maurice, expert en gastronomie cochonesque, est de retour pour te parler de l’art sacré de bien nourrir un cochon d’Inde sans finir chez le véto. Allez, attache ta serviette, c’est parti :
🥗 L’alimentation du chon : c’est pas juste une gamelle, c’est une philosophie.
Moi, , je ne mange pas n’importe quoi. Mon corps est un temple, et mon système digestif est un chef-d’œuvre d’équilibre (fragile, certes, mais performant quand on respecte les règles).
📊 Voici la formule magique pour que je vive longtemps, heureux et sans flatulences douteuses :
🌾 Foin de haute qualité : 70 à 80%
Mon carburant principal. Il doit être frais, sec, bien vert, sans poussière, et sentir bon le champ de printemps. Pas du foin tout moche qui sent le grenier humide, merci.
🥬 Légumes frais & herbes aromatiques : 15%
Là tu peux te lâcher (mais pas trop hein) : persil plat, poivron, fenouil, coriandre, carotte en tout petit bout... Par contre, PAS d’iceberg ni de patate, je tiens à mes intestins.
🥣 Granulés premium pour chons exigeants : 5 à 15%
Et j’ai dit premium, pas les miettes fluo trouvées au fond d’un paquet promo. Je veux des granulés riches en fibres, sans céréales, sans sucre, et adaptés à mes besoins.
💧 Et de l’eau fraîche, bordel de foin.
Toujours dispo, changée tous les jours. Parce que l’eau croupie, c’est non. Sauf si tu veux que je te fasse une grève du boire.
🎓 En résumé : tu veux un chon heureux, bien dans ses poils et avec un transit au top ? Donne-lui du foin à volonté, de bons légumes, un peu d'estrudés triées sur le volet, et de l’eau fraîche. Tu respectes ça, et moi je t’offre des wheeks, des pop-corns et une longue vie de bonheur partagé.
La cohabitation entre 2 cochons d'inde

Comment réussir la cohabitation de deux cochons d'Inde ?
🎩 Maurice, expert en diplomatie inter-chons, t’explique aujourd’hui l’art sacré de la coloc’ parfaite entre cochons d’Inde. Oui, on peut vivre ensemble, mais pas n’importe comment. Voici la vérité vraie, version moustache et franc-parler :
🏡 La cohabitation façon chon, c’est pas le Club Med. Faut des règles.
D’abord, faut savoir que chaque cochon d’Inde est une personnalité unique. Y’a les aventuriers, les râleurs (coucou), les timides, les drama-queens, les boudeurs, les hyperactifs… Bref, on est comme les humains mais en plus mignons et avec moins de problèmes de wifi.
💞 Choisir le bon coloc, c’est important, mais même si on n’a pas eu le coup de foudre au premier “wheek”, on peut apprendre à s’aimer avec le temps. Si tu fais bien les choses, même deux caractères bien trempés peuvent finir par partager une feuille de fenouil sans drama.
📏 Règle n°1 : l’espace, l’espace, et encore l’espace.
Tu veux éviter les embrouilles ? File-nous du terrain.
👉 3 m² minimum pour deux chons.
👉 Des cabanes pour chacun.
👉 Plusieurs points d’eau et de bouffe.
👉 Et surtout, PAS DE MONOPOLE DU COIN COSY, ok ? Si c’est la guerre pour la seule cachette, ça finit mal.
👃 Règle n°2 : les présentations, c’est pas un speed-dating en boîte.
On commence chacun de notre côté, dans des enclos séparés mais côte à côte, histoire de se sniffer et s’espionner sans s’arracher les moustaches.
Après quelques jours, on se retrouve en terrain neutre, sans odeurs territoriales ni cabane perso à défendre. Et là, on voit si ça pop-corn ou si ça gronde.
⚠️ Si ça crie, si ça se mord, si ça tente le kung-fu, on arrête tout, chacun dans son coin, et on recommence plus tard. Pas de forcing. On n’est pas dans un feuilleton romantique.
👀 Règle n°3 : SURVEILLE. Tout le temps.
Les premières semaines, c’est comme une nouvelle série Netflix : faut suivre chaque épisode.
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Grognements ?
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Coups de fesses agressifs ?
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Poils qui volent ?
C’est ton signal d’alerte. Tu interviens, tu sépares, tu respires, et tu reprends plus tard. -
📦 En résumé, jeune padawan du chon :
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Chaque chon a besoin de son espace perso,
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La cohabitation, ça se construit, ça se teste, ça se surveille,
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Et avec du respect, de la patience, et une bonne dose de foin partagé… ça finit souvent en duo complice qui dort nez à nez sous une cabane.
La Communication des Cochons d'Inde : Décoder leurs Sons et Gestes

Comprendre leur geste
Ahhh, voilà un sujet que je maîtrise du bout des moustaches ! Installe-toi, bipède curieux, Maurice te livre son dico officiel des postures et gestes version chon. Parce qu’on ne miaule pas, on ne jappe pas… nous, on parle avec le corps et les couinements.
📖 Langage corporel du cochon d’Inde, par Maurice (édition deluxe à lire avec du foin) :
🦍 Posture dominante
Je me redresse, je me grandis, je bombe le torse (enfin, ce que j’ai).
Traduction : “Je suis le patron ici. Respecte mes fesses ou va chercher un autre coin sieste.”
🙇 Posture soumise
Je baisse la tête, je me ratatine un peu.
Traduction : “Ok ok, t’as gagné, prends le tunnel… mais demain c’est moi qui passe le premier.”
😱 Posture de peur
Je me fige. J’ai les yeux grands comme des boutons. Je respire vite.
Traduction : “Alerte générale ! Quel est ce bruit ?? Était-ce… UN SAC PLASTIQUE ??”
💤 Posture de relaxation
Je m’étale façon galette fondue, sur le côté ou le bidou au sol.
Traduction : “Je me sens trop bien ici. Ne me réveille que pour les légumes, merci.”
🧼 Posture de toilettage
Je suis assis en mode sphinx, je me frotte, je me lèche, je me recoiffe.
Traduction : “J’ai une image à tenir. Le glamour ne se fait pas tout seul.”
🧐 Posture de curiosité
Je tends le cou, je relève la tête, je fais un petit "hrrm ?" sonore.
Traduction : “Hmmmm… C’est quoi cette odeur de poivron ? Et ce bipède louche qui approche là-bas ?”
💘 Posture d’accouplement (attention yeux chastes)
Le mâle se cabre légèrement, pattes arrière bien plantées, et… bon, tu vois l’idée.
Traduction : “Coucou toi. T’as de beaux poils tu sais.”
🍿 Popcorning
Je saute, je me cabre, je virevolte dans tous les sens comme si j’avais marché sur une frite brûlante.
Traduction : “WEEEEEEEEE ! Trop content !! Ce tapis est dingue ! Y’a du persil ??”
🤨 Mouvements de tête
Je hoche, j’incline, je secoue parfois un peu.
Traduction :
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Hochement doux : “J’observe.”
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Secousse rapide : “Tu m’agaces.”
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Inclinaison curieuse : “Tu vas vraiment me donner ce morceau ou tu fais semblant ?”
🎤 Vocalisations
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Wheek wheek wheek : “Dépêche-toi avec les légumes !!”
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Ronronnement doux : “Je suis relax.”
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Grincement de dents : “Tu me soûles, vraiment.”
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Petit cri aigu : “Ouille ouille ouille, touche pas là !”
👃 Marquage olfactif
Je frotte mes fesses, mon menton ou je pisse en coin discret.
Traduction : “Ce tunnel est à MOI. Pas touche.”
👄 Mordillement
Petit mordillement mignon = “Je découvre.”
Gros mordillement = “Recule, bipède insolent.”
👃👃 Frottement du nez
Quand deux chons se touchent le museau.
Traduction : “Salut toi. Bien dormi ? T’as un poil de travers là…”
💬 En résumé :
Moi, Maurice, je parle en silence. Observe, écoute, respecte mes signaux. Tu comprendras vite si je suis content, stressé, curieux ou prêt à postuler pour la télé-réalité des chons.

Décoder leur son
Les cochons d'Inde utilisent une variété de vocalisations pour exprimer leurs émotions, leurs besoins et leurs réactions à leur environnement. Pour mieux comprendre ces sons, il est important d'examiner les nuances et les contextes dans lesquels ils sont produits.
Couinement (Wheeking) :
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Couinement aigu : Indique souvent l'excitation ou l'impatience, par exemple, lorsqu'ils attendent d'être nourris ou qu'ils sont heureux de vous voir.
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Couinement doux : Peut signifier la curiosité ou la reconnaissance de la présence de quelqu'un qu'ils connaissent.
Grincement (Chutting) :
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Grincement doux : Ce son est généralement un signe de contentement, par exemple lorsqu'ils sont caressés ou qu'ils se sentent en sécurité.
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Grincement plus fort : Peut indiquer une certaine gêne ou un inconfort, surtout si le cochon d'Inde est dans une situation stressante ou s'il ressent de la douleur.
Sifflement (Shrieking) :
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Sifflement court : Peut indiquer un choc ou une surprise, par exemple en réponse à un bruit soudain.
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Sifflement long : Souvent un signe de détresse, de peur ou de douleur, par exemple lorsqu'ils sont confrontés à un prédateur ou à une situation dangereuse.
Purring (Ronronnement) :
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Purring doux et lent : Signifie généralement que le cochon d'Inde est détendu et à l'aise, par exemple lorsqu'il est caressé ou qu'il se repose.
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Purring plus fort et plus rapide : Peut indiquer l'irritation, l'agacement ou le mécontentement, surtout si le cochon d'Inde est dans une situation stressante ou inconfortable.
Cliquetis des dents (Teeth Chattering) :
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Cliquetis court : Peut être un avertissement pour indiquer que le cochon d'Inde est irrité et qu'il veut qu'on le laisse tranquille.
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Cliquetis long et fort : Souvent un signe d'agressivité ou de colère, par exemple lorsqu'ils se sentent menacés par un autre cochon d'Inde.
Chirping (Pépiement) :
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Chirping occasionnel : Peut être lié à un état de stress ou d'excitation extrême, mais la signification exacte de ce son est encore incertaine.
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Chirping continu : Est rare et peut être un signe de confusion ou de détresse, surtout si le cochon d'Inde semble désorienté ou inquiet.
Rumble (Grondement) :
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Rumble doux : Généralement produit par les mâles lors de la cour et de l'accouplement pour attirer une femelle.
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Rumble plus fort : Peut être utilisé pour intimider un rival.
En observant les vocalisations des cochons d'Inde en combinaison avec leur langage corporel et le contexte, vous pourrez mieux comprendre leurs besoins et leurs émotions. Il est essentiel de prendre en compte les différences individuelles et de prêter attention aux signaux uniques que votre cochon d'inde
Décodage du chant du cochon d'Inde : un cri d'alerte méconnu
🎤 Maurice au micro, pour une mise au point capitale : le "chant" du cochon d’Inde, ce n’est pas une sérénade romantique sous la lune. Non non. C’est carrément le mégaphone de la survie. Voici la version Maurice, façon confession vibrante :
🎶 Le “chant” du cochon d’Inde ? Faut pas s’y tromper.
Tu t’attendais à une douce mélodie ? À une berceuse mignonne en "do-ré-mi" ?
Raté. Quand je "chante", c’est souvent que j’ai vu un truc louche, flippant ou potentiellement mortel (genre un pigeon ou ton aspirateur).
C’est strident, aigu, brutal, et ça te transperce le cerveau. Mais c’est pas pour le plaisir :
👉 C’est une alarme.
👉 C’est un message.
👉 C’est du langage pur.
🔍 Analysons ça ensemble, bipède attentif :
📢 Quand je pousse ce cri :
Je dis à mes potes :
“Attention, y’a un danger ! Foncez sous la cabane ou jouez les statues !”
Et mes potes ? Ils comprennent. Certains fuient, d’autres se figent, chacun réagit selon son instinct.
Nous, on communique à la vitesse de l’éclair. C’est codé, ancestral, chirurgical.
Et toi, là, l’humain au fond ?
Si tu crois que je fais ça “pour râler” ou “parce que je suis content de te voir rentrer”... Non. Parfois peut-être. Mais souvent, c’est sérieux. Alors écoute-moi.
🧠 Ce que tu dois comprendre :
Quand tu m’entends “chanter” comme une alarme incendie :
✔️ Vérifie mon environnement.
✔️ Y’a-t-il un bruit nouveau ? Une odeur étrange ? Un prédateur à moustaches ?
✔️ Est-ce que je me sens en danger ? Est-ce que mes copains paniquent aussi ?
Mon cri n’est pas un bruit de fond à ignorer, c’est un message d’alerte. Et si tu fais attention, on va s’entendre à merveille.
❤️ Conclusion by Maurice :
Le chant du cochon d’Inde, c’est pas un caprice.
C’est une preuve d’intelligence, de vigilance, de communication de haut niveau.
Et si tu l’écoutes, tu entres dans notre monde, tu gagnes notre confiance, et tu deviens un vrai gardien. Pas juste “le distributeur de légumes”.
📚 Pour aller plus loin :
Observe-nous. Écoute nos wheeks, nos grondements, nos ronrons.
Fais attention aux contextes.
Tu verras, on parle beaucoup plus que tu ne crois.

Le Mythe de la Caresse et le Cochon d'Inde
🎩 Maurice, poil soyeux et opinions tranchées, prend la parole pour parler d’un sujet qui fait souvent débat chez les bipèdes : la caresse.
🖐️ La caresse ? Très humain, pas très chon.
Chez vous, humains, c’est normal : vous caressez, vous étreignez, vous touchez pour dire “je t’aime”. C’est mignon. Mais nous, cochons d’Inde, on n’a pas ce réflexe. Dans la nature, y’a zéro câlin spontané entre chons. Pas de massage relaxant entre deux touffes d’herbe. Rien de tout ça.
Alors pourquoi tu penses que j’aime ça ? Spoiler : souvent, je tolère, mais je ne réclame pas.
🍓 Tu veux vraiment me faire plaisir ? Oublie ta main. Apporte une gourmandise.
Moi j’ai des papilles de compèt’. Bien plus que toi. Un brin de coriandre ? Un morceau de poivron ? Une feuille de pissenlit ? Là, on parle le langage universel de l’amour. Tu m’aimes ? File-moi un snack.
💡 Une friandise bien choisie, c’est dix fois plus fort qu’un câlin imposé.
😬 Mais Maurice, il est doux, il a l’air d’aimer les caresses !
Hmm. Rappelle-toi juste :
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Est-ce que je suis venu sur tes genoux de moi-même ?
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Ou est-ce que tu m’as attrapé comme un ninja après m’avoir fait faire du cardio dans tout l’enclos ?
-
Est-ce que j’ai bougé les oreilles ? Grincé des dents ? Figé comme une statue ?
👉 Si oui, c’est que j’étais pas hyper fan. -
❤️ Aimer, c’est comprendre. Pas projeter.
Tu veux me montrer ton affection ? Apprends mon langage. Respecte mes codes. Offre-moi de l’espace, du foin, un copain, des légumes, et des interactions à mon rythme.
Et si un jour je viens m’installer contre toi, tout seul, sans que tu m’attrapes ? Là, tu sauras que c’est sincère. Et là, tu pourras dire : Maurice m’a choisi. Et c’est le plus beau des câlins.
📢 À méditer avant de me serrer comme une peluche :
Est-ce pour ton bien-être, ou pour le mien ?
Pose-toi la question. Moi, je suis là. Je t’observe. Et j’ai un brin de céleri pour t’aider à réfléchir.

La cohabitation cochon d'inde et lapin:
Conseils pour une Coexistence Harmonieuse
🎩 Maurice, cochon d’Inde diplômé en diplomatie interespèces, te parle aujourd’hui d’un sujet qu’on me sort à toutes les sauces :
“Et si je mettais un lapin avec mon cochon d’Inde ? Ils sont mignons tous les deux, non ?”
Oui, on est mignons. Mais non, ce n’est pas aussi simple. Alors écoute ton chon préféré. Voici la version Maurice, pleine de bon sens, de poils et de vérité :
🐰🐹 Lapin + cochon d’Inde : oui, mais PAS dans la même cage !
Tu rêves d’une coloc lapin-chon comme dans un dessin animé ? Réveille-toi doucement. On n’est pas dans Zootopia.
👯 Chacun son espèce, chacun son copain !
Moi, Maurice, j’ai besoin d’un autre cochon d’Inde pour me sentir bien. On parle le même langage, on se comprend, on partage le foin sans se sauter dessus (enfin, presque).
Le lapin, lui ? Il a besoin d’un autre lapin. Un copain avec de grandes oreilles pour courir et faire les fous ensemble.
👉 Un chon seul avec un lapin ? C’est de la solitude déguisée.
📏 Espace XXL obligatoire
Si tu veux que lapin et chon se croisent en paix, file-nous de la place. Un enclos géant, des zones séparées pour le dodo, la bouffe, les moments où on veut juste la paix.
Pas de promiscuité forcée. C’est pas le métro à 18h.
🥦 Nos estomacs ? Pas les mêmes programmes.
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Le lapin a son menu à lui,
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Moi, j’ai besoin de vitamine C tous les jours, ou je pars en vrille côté santé.
Me filer des granulés de lapin ? C’est comme te nourrir exclusivement de croquettes pour chien. NON. -
🧐 Interactions supervisées. Toujours.
Le lapin peut me coller un coup de patte sans le vouloir. Il est plus gros, plus rapide, plus costaud. Même s’il est gentil, un accident est vite arrivé. Donc quand on se croise, tu ouvres les yeux et tu poses le téléphone.
🗣️ On ne parle pas la même langue.
Moi je couine, je popcorne, je fais le ronron qui vibre.
Lui, il tape du pied, bouge les oreilles, fait des sauts ninja.
Tu vois le problème ? C’est comme vivre avec quelqu’un qui parle klingon. On peut cohabiter, mais faut un traducteur (spoiler : c’est toi, l’humain).
🚿 Hygiène impeccable. Sinon, bonjour les galères.
Deux espèces = deux rythmes, deux besoins, deux fois plus de bazar. Tu nettoies, tu observes, tu fais les check-ups véto. Et tu ne laisses jamais un coin crado s’installer, sinon ça dégénère en grattage, rhumes, et infections bizarres.
🚫 Et surtout : PAS DE CAGE COMMUNE. JAMAIS.
Tu veux une guerre de territoire ? Des conflits silencieux ? Des blessures ? C’est comme forcer deux colocataires à partager une chambre minuscule sans rideau ni casque antibruit. On explose.
✅ En résumé, le plan Maurice :
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Oui au lapin + cochon d’Inde,
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Mais chacun son espèce, son coin, ses besoins,
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Et toi, tu observes, tu ajustes, tu respectes.
Parce que le vivre-ensemble, c’est pas une cage partagée.
C’est une cohabitation intelligente… avec foin illimité, bien sûr.

Décrypter les Signes d'Affection et d'Interaction Positive
chez les Cochons d'Inde
🎩 Maurice, expert en câlins sans contact et en relations inter-chons, te propose aujourd’hui un guide officiel des démonstrations d’affection entre nous, les cochons d’Inde. Parce que non, on ne se roule pas par terre en disant "je t’aime", mais on a nos petits signes très clairs pour ceux qui savent observer.
💗 Les vrais signes d’affection chez les chons (traduits par Maurice) :
🛋️ 1. Partage de l’espace : le graal de la confiance
Quand tu nous vois allongés l’un contre l’autre, à moitié affalés en mode détente…
👉 C’est pas juste pour la photo mignonne.
👉 C’est une déclaration de paix et de confiance.
Un chon qui accepte de dormir collé à un autre, c’est un chon qui dit “t’es mon poto, j’te crains pas”.
👃 2. Toucher du museau : notre version du bisou
Un petit coup de nez délicat, tout en finesse ?
👉 C’est notre “salut toi, je t’aime bien”.
Rien à voir avec un coup de tête de dominance. Là, c’est du respect, de l’affection, de la tendresse niveau chon.
🎶 3. Chuintements doux : nos murmures d’amitié
Tu nous entends faire des petits “rrr-rrr” quand on est proches l’un de l’autre ?
👉 C’est notre ASMR à nous.
Ça veut dire : “Tout va bien, je suis bien ici.”
🎯 4. Jeu léger : la récré entre copains
Quand on se course gentiment, qu’on se frôle, qu’on donne un petit coup de patte ou qu’on fait un mini-popcorn synchronisé…
👉 C’est pas de la bagarre.
👉 C’est “viens, on joue un peu avant la sieste.”
🥕 5. Manger ensemble sans drama : la vraie confiance
Un chon qui accepte de grignoter à côté d’un autre sans grognement, c’est un chon zen.
Pas de morsure, pas de cris, juste chacun sa feuille de céleri ou même un partage sans embrouille ?
👉 Là, c’est de l’amour culinaire. Et chez nous, c’est sacré.
😌 6. Synchronisation comportementale : duo zen
Deux chons qui baillent ensemble. Qui s’étirent au même moment. Qui font leur toilette en même temps…
👉 C’est pas un hasard.
C’est une connexion. Un rythme commun. Un duo bien dans ses pattes.
📢 En résumé, signé Maurice :
Tu veux savoir si tes chons s’aiment ? Oublie les câlins humains.
Regarde :
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Leur posture,
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Leur comportement quand ils sont ensemble,
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Leur façon de manger, de bouger, de se poser.
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💡 Et toi, l’humain là, si tu veux qu’on t’aime aussi ?
Observe. Respecte. Donne du foin. Et fais pas trop de bruit quand on chill.

Le cochon d’Inde, un fin gourmet au flair d’exception
🎩 Maurice, chon gourmet étoilé au Michelin des herbes fraîches, te dévoile aujourd’hui un scoop croustillant :
Nous, les cochons d’Inde, sommes des machines à sentir et à goûter. Et non, ce n’est pas une image.
Prépare-toi à être bluffé par nos talents sensoriels. Tu croyais que ton palais était raffiné ? Laisse-moi rigoler dans ma cabane.
🍽️ Un palais de roi : 17 000 papilles, monsieur-dame !
Oui oui, tu as bien lu. Moi, Maurice, j’ai environ 17 000 papilles gustatives.
Toi, bipède, t’en as quoi… 3 000 à 10 000 ? C’est mignon.
Grâce à ça, je peux :
✔️ Distinguer les goûts sucrés, amers, salés avec une précision digne d’un sommelier.
✔️ Faire le tri dans mes aliments comme un critique gastronomique.
✔️ Bouder une feuille fanée et t’envoyer un regard outré.
🍓 Résultat : quand tu m’apportes du poivron, du persil plat ou une carotte bien fraîche… c’est Noël dans ma bouche.
👃 Un pif de compétition : 796 gènes olfactifs actifs
Tu crois que ton chien a du flair ? Laisse-le renifler ses croquettes.
Moi, Maurice, j’ai presque deux fois plus de gènes olfactifs que toi, et je les utilise H24 :
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Pour sentir si ton concombre est du jour ou d’hier,
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Pour reconnaître mes potes à l’odeur de foin qu’ils traînent,
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Pour flairer ton retour de courses et détecter à dix mètres si t’as pas pris un petit quelque chose pour moi.
👉 J’associe les odeurs à des événements.
Ton odeur + bruit du sachet de légumes = dopamine chonesque immédiate.
🍽️ Mais pourquoi je suis obsédé par la bouffe ? Parce que c’est TOUT pour moi.
Contrairement à ton chat qui veut ton canapé ou ton chien qui te saute dessus pour une caresse,
moi, j’ai trois priorités dans la vie :
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Manger,
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Sentir que je vais manger,
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Être près de quelqu’un qui mange.
Et ça, c’est pas de la gloutonnerie. C’est :
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Mon instinct de survie (dans la nature, je passe ma vie à brouter),
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Mon plaisir pur (je suis un hédoniste poilu),
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Mon ciment social (manger à côté de mon pote, c’est le summum de la vie de chon).
Un comparatif avec d’autres animaux

🥕 En conclusion by Maurice :
Tu veux me faire plaisir ?
Pas besoin de bisous baveux ou de caresses de géant.
👉 Ramène-moi du fenouil frais, un poil de coriandre, ou même un mini-bout de pomme.
Regarde mes yeux briller, écoute mon petit wheek, et savoure l’instant.
Je suis un maître du goût, un prince du flair, un épicurien à poils courts.
Respecte mon palais, et je t’offrirai mes plus beaux popcorns.

Le grégarisme individualiste chez le cochon d’Inde : une organisation unique
🎩 Maurice, sociologue poilu non-diplômé mais ultra-compétent, vous explique aujourd’hui un truc qui fout en l’air plein d’idées reçues :
Nous, les cochons d’Inde, on vit en groupe… mais sans chef. Pas de roi, pas de boss, pas de "chon alpha". Nada.
👑❌ Hiérarchie ? Connais pas.
Contrairement aux chiens, aux loups, aux humains stressés par leur boss…
👉 Moi, Maurice, je vis ma vie pépouze, sans domination.
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Y’a pas de leader,
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Pas de "capitaine du foin",
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Pas de "chon président de la cabane commune".
Chacun pour soi, tous ensemble. C’est beau, non ?
🤝 Grégaires, mais indépendants : bienvenue chez les chons.
On a besoin des autres, oui. Mais pas pour obéir à un chef.
Notre fonctionnement, c’est plus du style :
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"Je reste avec toi parce qu’on est mieux ensemble."
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"Mais touche pas à ma feuille de céleri, merci."
👉 Chacun son foin, chacun sa cabane, chacun son mood.
🥕 À table, c’est chacun pour soi.
Pas de repas collectif avec dressage de table. Moi, j’ai mon coin, mon rythme, ma feuille.
Tu me colles un pote trop près de ma gamelle ? Y’aura grognement. Mais pas de bagarre pour le pouvoir, juste : “hey, c’est ma bouffe.”
🏠 Chacun son cocon.
Tu crois que c’est mignon de nous voir dormir en tas ? Peut-être. Mais on préfère chacun notre cachette.
Tu veux le bonheur collectif ? File-nous autant de cabanes que de chons, et laisse-nous choisir nos colocataires de sieste (ou pas).
🛡️ L’union fait la force… sans leader.
On est plus forts ensemble : pour alerter en cas de danger, pour se rassurer, pour faire masse.
Mais ça veut pas dire qu’on coopère activement genre équipe de foot.
👉 On vit chacun pour soi, dans un groupe.
C’est ce que j’appelle le chonarchisme organisé : pas de chef, pas de hiérarchie, mais ça marche quand même.
📌 Ce que toi, bipède bienveillant, tu dois retenir :
✅ Plusieurs cochons d’Inde = OUI.
✅ Une enclos géant avec coins séparés = OUI OUI.
✅ Un point de nourriture unique = NON.
✅ Une seule cabane pour deux = DOUBLE NON.
✅ Une structure militaire avec un chon général = LOL NON.
🧠 En conclusion signée Maurice :
Nous, les cochons d’Inde, on est la preuve vivante qu’on peut :
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vivre ensemble,
-
sans dominer,
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tout en étant chacun maître de son petit monde.
💡 Respecte cette logique. Organise ton espace selon nos codes. Et tu verras :
pas de guerre, pas de jalousie, juste du grignotage heureux et des siestes zen.

👁️ La vue chez les cochons d’Inde : spoiler, on est pas des aigles.
Bon. Parlons peu, parlons yeux.
Parce qu’il y a encore des humains qui pensent que je vois comme eux, alors qu’on a à peine le même QI en matière de salade.
👀 Un radar sur pattes
Moi, j’ai pas deux yeux pour faire joli. J’ai deux caméras latérales vissées de chaque côté du crâne. Résultat ?
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J’ai un champ de vision de 340°.
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J’vois partout sauf là où il faudrait : pile devant mon nez.
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Et dans mon dos immédiat, c’est le trou noir.
Pas pratique pour viser une fraise, mais parfait pour repérer les traîtres qui approchent mon tas de foin.
🔎 La netteté ? On repassera.
Tu veux que je lise une étiquette ? Bonne chance.
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Je suis myope, pas au point de confondre une tomate et une crotte, mais presque.
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Je distingue les formes floues à distance et les détails, je les laisse aux félins.
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Ce que je vois bien, c’est ce qui est entre 15 et 30 cm de ma royale truffe.
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🌈 Couleurs ? Oui, mais façon vieux téléviseur.
Je suis pas daltonien, mais j’ai pas non plus accès à l’arc-en-ciel complet :
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Je perçois des variations de bleu, de vert, un peu de rouge, mais pas comme vous.
-
Si deux objets ont la même luminosité, je peux les confondre. Par contre, tu me files une feuille verte et un truc rouge qui brille, je vais au plus flashy.
💡 Et la nuit ?
Dans le noir complet, c’est non.
Mais dans la pénombre, je m’en sors mieux que toi sans café :
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J’ai une bonne vision crépusculaire, pratique pour les missions nocturnes (type : aller lécher les barreaux pour rien).
🐽 Ce que ça veut dire pour toi, bipède bien intentionné :
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N’approche pas les trucs pile devant mon nez. Je vais les chercher à côté, comme si t’étais bourré à 8h.
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Bouge légèrement l’objet, que je repère le mouvement.
-
Mets-moi la bouffe à portée de mâchoire, pas au bout du monde.
📣 En résumé :
Je suis un radar flou, daltonien, mais avec une vision périphérique de compétition.
Et je t’assure que pour repérer un sachet de friandises à l’autre bout de la pièce, je suis plus rapide qu’un drone militaire.
Maintenant que t’es au courant, fais pas le mariole avec ton doigt plein de concombre. Approche-le comme si t’entrais dans le sanctuaire d’un vieux sage. Avec respect. Et en diagonale.

🎨 Ce que je vois, moi,en matière de couleurs

Bon. Faut qu’on parle de ce mythe tenace comme du foin moisi :
“Les cochons d’Inde voient en noir et blanc.”
➡️ FAUX. Archi faux. Légende urbaine pour humains mal renseignés.
Moi, Maurice, cochon d’Inde professionnel, caïd du foin sacré, je vais vous dire ce que je vois — et surtout ce que je ne vois pas, parce que spoiler : votre monde fluo à paillettes, il me passe au-dessus de la crête.
👁️🗨️ Comment ça marche mes yeux ?
Dans mes yeux (superbes), j’ai :
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des cônes pour voir les couleurs,
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et des bâtonnets pour voir dans le noir (merci pour les soirées croquettes à la lumière tamisée).
Mais pas autant de variété que vous, les bipèdes.
👉 J’ai deux types de cônes. Deux. Pas trois comme vous :
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Un qui capte les longueurs d’onde autour de 529 nm, donc le vert-jaune.
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Et l’autre, plus stylé : il capte les UV (ultraviolet, ouais ouais, comme les scorpions et les oiseaux de l’espace).
❌ Ce que je ne vois pas
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Le rouge ? Rien. Nada. Une sorte de brun fadasse, au mieux.
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Le bleu ? Pas comme vous. Sombre, terne, limite grisâtre.
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Les arc-en-ciel de licorne ? C’est mignon, mais non. Je vois pas l’intérêt.
Donc si tu me tends une fraise rouge sur un torchon orange :
➡️ c’est pareil. Je bouffe les deux. Merci de ta coopération.
✅ Ce que je vois (et qui vaut le détour)
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Le jaune, c’est mon top. Fluorescent dans mon monde.
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Le vert, très bon aussi, surtout quand c’est du foin.
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Le blanc : ultra contrasté. Si t’es en blouse blanche, je te spot à 15 mètres.
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Et les UV ? Alors là, vous voyez rien, mais moi si.
Par exemple, l’urine sèche sur le carrelage ? Ça brille. Ça me dit si un rival est passé. Pratique.
🧪 T’as besoin de preuves ?
Parce que je sens venir les sceptiques là, les “oui mais c’est pas prouvé scientifiquement Maurice gnagnagna”.
Alors prends ça :
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Jacobs & Deegan (1994)
Ont collé des électrodes sur des rétines de cobayes (pas les miens, je précise) et ont trouvé :
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Vision UV
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Vision vert-jaune
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Aucune réponse au rouge
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Kreibig et al. (1998)
Ont testé des cochons d’Inde en labo :
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Ils reconnaissent le vert et le jaune
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Ignorent le rouge, même s’il est flashy
-
Donc c’est pas Maurice qui l’invente : c’est certifié revue scientifique, pas TikTok.
🐹 Et donc ? Tu me montres une peluche rouge pétante…
…et je te dis juste : “C’est flou, c’est moche, et c’est pas comestible. Dégage.”
Si tu veux attirer mon regard, joue-la malin :
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Des objets verts, jaunes ou blancs
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Une lumière naturelle (pas ton néon blafard)
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Et pourquoi pas un petit coup de UV si t’as du matos
En conclusion :
Je suis pas daltonien.
Je suis sélectif.
Et mon monde est plus contrasté, plus subtil, et sûrement beaucoup moins kitsch que le vôtre.
Si vous pouviez tous arrêter de me coller des cabanes roses fluo, on gagnerait en dignité animale. Merci bien.

Téter une oreille ? J’vous explique, bande d’humains mal documentés.

Bon.
Apparemment, y’en a un ici qui a été surpris de voir un cochon d’Inde téter l’oreille d’un autre.
Et comme d’habitude, ça s’agite, ça panique, ça consulte Google à 3h du mat’ avec des recherches genre “est-ce que mon cochon d’Inde est bizarre” ou “tétée oreille cochon adulte comportement psychologique complexe”. Calmez-vous.
Je vais vous expliquer.
🧠 C’est pas du toilettage, c’est pas de l’amour, c’est pas du sexe.
C’est juste… du bordel émotionnel concentré dans une oreille.
Quand t’as été sevré trop tôt, privé de mère, manipulé à 10 jours comme un jouet pour enfants frustrés,
eh ben parfois, t’as besoin d’un repère.
Un truc doux, chaud, souple, plein de nerfs,
et suffisamment tolérant pour pas te coller un coup de dent derrière.
👉 Résultat : tu prends une oreille.
👉 Tu la têtes comme si c’était une tétine sacrée.
👉 Et là, tu planes. C’est ta petite bulle de sécurité version cartilage.
👂 Pourquoi l’oreille, hein ?
Parce que :
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c’est mou,
-
c’est chaud,
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c’est aussi sensible qu’un mamelon (oui, j’ai dit mamelon, on est entre adultes ici),
-
et ça a pas encore été classé “zone interdite” par le propriétaire légitime.
Et si l’autre se laisse faire, tant mieux. S’il bouge pas, c’est peut-être qu’il est trop poli. Ou trop résigné. Comme moi quand on me met un slip en cuir pour Halloween.
🧬 Dans la nature ? Jamais vu.
Dans la savane sud-américaine, les cochons d’Inde sauvages n’ont pas le temps de faire du baby-sitting d’oreille.
Ils vivent leur vie, mangent, fuient les prédateurs et se parlent de loin.
C’est dans vos maisons, vos cages, vos histoires bancales de reproduction et vos séparations prématurées qu’on en arrive à des comportements chelous comme celui-là.
Donc non, c’est pas naturel,
mais c’est logique.
🛑 Ce que ce n’est pas :
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❌ C’est pas mignon.
-
❌ C’est pas une preuve d’amour.
-
❌ C’est pas à filmer pour TikTok en disant “aww il est trop chou il lui nettoie l’oreille” (non. vraiment non.).
✔️ Ce que c’est :
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Une tétée de substitution.
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Un rituel d’apaisement.
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Un truc de cerveau cabossé qui cherche du réconfort là où il peut.
Et franchement ? Si ça fait du bien, sans blesser personne, foutez-nous la paix.
🐽 En résumé :
Si tu vois un cochon d’Inde têter l’oreille d’un autre,
pense pas “trop mignon”,
pense plutôt :
“Tiens, un survivant émotionnel qui a trouvé un bout d’oreille pour se recoller intérieurement.”

Le cochon d'Inde et l'eau: Boire
On va parler d’un truc basique, vital, fondamental, que même les humains oublient : boire de l’eau. Ouais, je sais, c’est pas sexy comme sujet, mais quand t’es un cochon d’Inde, mal hydraté = mal barré. Et aujourd’hui, je vais t’expliquer, moi, Maurice, expert en foin et en fluides, comment on boit et pourquoi les biberons, c’est non.
Comment je bois, moi, Maurice – version anatomie stylée
Spoiler : je lape pas. Je suis pas un chat. Ma langue est trop courte pour faire le va-et-vient d’un golden retriever sous acide. Alors comment je fais ?
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J’approche ma bouche avec dignité de l’eau.
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Je fais une mini aspiration avec mes lèvres de velours (si si, t’as qu’à demander à ma fan club).
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Je mâchouille un peu le liquide. Pas pour le plaisir, hein, mais pour bien le placer dans ma bouche. C’est ma technique.
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Je lève un peu la tête. Juste un chouïa, pas façon girafe. C’est juste pour envoyer ça en bas avec classe.
Pas de glouglou, pas d’éclaboussure. Je suis un seigneur, pas un cochon (enfin… façon de parler).
La gamelle : mon bar à moi
La gamelle, c’est la base. Une vraie. Lourd, stable, posé à même le sol comme il se doit. Je peux pencher la tête, boire tranquillou, me redresser, repartir. Et j’ai la posture parfaite : colonne alignée, pas de tension, pas de gymnastique cervicale.
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Zéro stress.
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Accès direct.
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Rythme libre.
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Et je vois si quelqu’un a tenté de piquer une gorgée (je surveille tout, moi).
Bref, c’est fait pour nous. Pas pour vous les humains. Désolé.
Le biberon : ce cauchemar suspendu
Tu veux que je boive en levant la tête ? Avec un embout en métal qui se bloque une fois sur deux ? Non merci. Le biberon, c’est l’idée humaine par excellence : pratique pour vous, mais nul pour nous.
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Je dois lever la tête comme si je cherchais une ovni.
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Je dois mordiller l’embout comme si j’essayais de grignoter une vis.
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L’eau sort en goutte par goutte. Super pratique pour s’hydrater… en 2035.
Et le pire ? Y’a des conséquences :
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Dents qui partent en live (bonjour la malocclusion),
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Moins d’eau donc plus de cystites (youpi !),
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Et si le biberon est bouché ? Bah je déshydrate en silence. En mode ninja de la soif.
En conclusion (et retiens bien ce que dit Maurice)
Boire, c’est pas un détail. C’est vital. Et si tu m’aimes un peu (ou que t’as un minimum de logique), tu poses cette gamelle au sol, tu la remplis chaque jour, et tu dis adieu à ton biberon des années 90.
La gamelle, c’est pas une option. C’est du bon sens.
– Maurice, Grand Buveur, Observateur de Gouttes et Défenseur des Cervicales.



Le jeu ? Oui. Mais jamais devant témoin.

Jouer en toute discrétion : stratégie sociale et instinct de survie
Par Maurice, chercheur en relations inter-cochonnières appliquées.
Chez le cochon d’Inde, le jeu est une activité solitaire, semi-clandestine et hautement stratégique.
Non pas parce que nous sommes asociaux (encore que), mais parce que nous connaissons les lois non écrites de la survie communautaire : ce qui attire l’attention est automatiquement à risque.
🧠 Mécanisme comportemental
Lorsqu’un cochon d’Inde découvre un objet ludique (balle, tunnel, cabane...), il peut interagir avec activement : pousser, sentir, tourner autour, mordiller.
Mais à l’approche d’un congénère ? Tout s’interrompt.
Le cochon d’Inde adopte alors une posture de neutralité : il cesse tout mouvement, détourne le regard, et n’affiche plus aucun intérêt apparent.
On appelle ça une forme de “camouflage comportemental”, pour éviter la jalousie ou l’accaparement.
Car oui, si un jouet plaît à l’autre, il ne t’appartient plus. Et là, t’as plus qu’à brouter ta frustration dans un coin.
🍽️ Et pour la nourriture ? Pareil.
Même stratégie.
Si je trouve une friandise rare ou une branche de céleri de compétition, je la renifle doucement…
Et si mon voisin montre le bout du museau ? Je lâche l’affaire. Je fais genre j’aimais pas ça.
C’est une tactique de protection : mieux vaut manger plus tard en paix que perdre tout tout de suite.
🧪 Conclusion pour humains naïfs :
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Le jeu et la nourriture activent des comportements de dissimulation.
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Ce n’est pas de la timidité, c’est de la stratégie.
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Le cochon d’Inde est parfaitement capable d’anticiper le vol social, surtout dans un espace partagé.
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Le silence et l’indifférence sont nos meilleurs outils de défense.
Et moi, Maurice, je vous l’dis :
on joue, on grignote, mais jamais sous les projecteurs.
On laisse ça aux hamsters influvoleurs.